Video cas clinique n° 8 : Présentation de 3 cas cliniques

Cas n°1 : Mme C T (47 ans)

Nombreux traumatismes :

  • Enfance avec un père bipolaire, dépressif décédé par suicide en 1994
  • Agression physique en 1997
  • Nombreux décès au niveau familial (dont 1 par suicide en 2016)

Année 2014 :

  • Asthénie, tendinite calcifiante de l’épaule ayant nécessité une infiltration (cortisone) et entrainée une première insuffisance corticosurrénalienne moins sévère.
  • Syndrome anxio-dépressif.

Mai 2016 :

  • Pancréatite aigue

Octobre 2017 :

  • Insuffisance corticosurrénalienne aigue secondaire à une infiltration (épaule) ayant nécessité une hospitalisation.
  • Cette patiente est toujours sous hydrocortisone (15 mg/jr) à ce jour.

Actuellement

  • Tendance à la constipation, ballonnements… en nette amélioration depuis 2017.
  • Migraineuse, pathologies en ite (sinusite, pharyngite…)
  • Tendinites, lombalgies
  • Fatigue++
  • Anxieuse
  • Addiction aux sucres mais reste vigilante / poids 48kg - 1.53m

Derniers bilans du cortisol sanguin (matin) :

  • Mai 2018 : 100.9 ng/ml
  • Juin 2018 : 74.7
  • Aout 2018 : 68.6
  • Son cortisol est remonté en mars, toujours beaucoup de fatigue matinale à ce jour. Plus d’activité professionnelle depuis octobre 2017.

Arrêt sur sa TSH (dont personne ne lui parle) :

  • Mai 2015 : 1.680 mU/l
  • Janvier 2016 : 2.030 mU/l
  • Novembre 2017 : 2.777 mU/l
  • Décembre 2017 : 2.821 mU/l (T3 3.4 pmol/l T4 9.5 pmol/l)
  • Septembre 2018 : 3.152mUI/l (T3libre 4.1 pmol/l T4 11.0 pmol /l)

Traitement : Cimbalta depuis 2001- suivi par un psychiatre / Hydrocortisone

IRM 06/2018 : Arthropathie dégénérative acromio-Claviculaire

Cas 2. : M. RK (57 ans)

Monsieur est venu consulter en septembre 2017.

Son médecin l’a adressé car il suspectait des phénomènes inflammatoires en bouche qui pouvaient influer son état général.

Le bilan initial était une parasitose buccale avec présence de mycologie. On pense à une contamination croisée avec sa compagne (il ne présentait pas de défauts osseux verticaux : cf. pano.

Patient revu quatre mois plus tard, en janvier 2018 complètement auto-guéri avec le protocole d’hygiène (BIRD) transmis. Son troisième contrôle de flore en septembre 2018 est satisfaisant, avec un petit relâchement technique et une légère inflammation chronique et par secteurs et avec toujours la présence de mycologie.

  • Perméabilité intestinale
  • Tendinites
  • Problèmes surrénaliens
  • TTT en cours : hydrocortisone, DHEA, Injections testostérone

Cas 3. : Mme CH (61 ans) (épouse de M. RK)

ATCD : Cancer sein (opération + radio + chimio)

Vue pour la première fois en janvier 2018.

Elle présentait des signes sur la radiographie d’atteinte parodontale profonde contrairement à son mari (cf. pano).

Le bilan a été positif avec contamination amibienne, et de la mycologie (et flore bactérienne agressive, cela va de soi.).

À n’en point douter elle a contaminé son mari. À son contrôle de mai 2018 les amibes avaient pratiquement disparu et il persistait un problème bactérien et mycologique. En septembre 2018, elle est désormais en phase de cicatrisation avec présence de polynucléaires neutrophiles, une bactério qui se calme et l’absence de parasites (le contexte change, les amibes meurent). Avec toutefois la présence de ghost cells à un endroit (polynucléaires débarrassés de leur ADN... puisqu’ils ont servi de proie… au prédateur peut être pas très loin : parasite). Madame est donc passée de la phase infectée, à la phase aiguë inflammatoire, à la phase chronique de cicatrisation.

Signes objectifs :

  • Prurit épaules
  • Eczéma au visage
  • Goutte
  • Arthrose cervicale
  • Ostéoporose
  • Herpès buccal
  • Bronchite chaque hiver

Traitements en cours

  • Amoxyciline
  • AINS